Je renvoie à mon blog avorté de l'année dernière, La Sainte Patronne des Ethnologues où quelques chansons sont déjà traduites.
Dorénavant, je mettrai ici des traductions occasionnelles.

Les traductions sont faites à la va-vite... corrections bienvenues!

Red letter Year

Le soir de la nouvelle année, on a fait péter les champis et dansé dans la maison
Faisant de la musique avec tout ce que nous trouvions
L’incantation remplaçait les résolutions
Et nous firent le vœu d’accomplir chaque perfection qui nous serait donnée.

Et les déesses dirent mot que ce serait une année aux lettres rouges
Sans mentionner tout ce qui allait changer par ici
Et c’est aussi bien que nous n’ayons pas été enflés d’effroi
Mais avec des visions de prunes confites (= présages de la nuit de Noël) dansant dans nos têtes.

D’abord tu plonges, puis la remontée te donne le relief
Et quand tu atteins la surface, tu ne vois que tes amis,
Alors tu attrapes ton crayon rouge et tu surlignes la photo en arrière plan
Et finalement le monde entier est fait d’une seule ligne ininterrompue.

Et quand tu te réveilles malade comme un chien
La tignasse en mauvais état
Debout sous une pancarte allumée et les mots « à l’antenne »
Et que l’eau monte, arrive de tous côtés
Souviens-toi simplement que tu es là, tu as toujours été là.

Et représentant la race blanche
Un homme à la tête de singe
Nous survole en hélicoptère
En sifflotant Dixie et en faisant l’idiot.
Dans une ville qui pourrait te mettre un pistolet sous la gorge,
Ou arracher le toit de ta maison,
Une moisissure remonte les murs
Et s’endort dans tes poumons.

Et toi et moi savons tous les deux boire
Donc nous aurons toujours tu travail dans cette ville
Et d’ailleurs la police stationne au pont
Et empêche le passage au niveau supérieur
Alors sortons des tabourets de bar
Et mettons-nous aux premières loges
Pour un instant déroutant
Ils vont montrer la réalité à la télé.

Alla this

Je ne resterai pas immergée
Dans cette malédiction ultra-violente
Je ne te laisserai pas faire de moi un outil
Je garderai libre mon esprit et mon corps
Bye bye la minutie du théâtre quotidien
Je me développe exponentiellement
Je suis conscience sans identité

Je suis bien des choses
Et faites de toute chose
Mais je ne serai pas ta caution
Je n’irai pas traîner dans ton drive-thru
Et je ne regarderai pas ton « son et lumière »
J’ai des endroits bien meilleurs où aller

Je maintiendrai la vérité
Que je connaissais enfant
Je ne mettrai pas en forfait ma créativité
Devant un monde tout disposé pour moi
Je regarderai tout autour de moi
Et ferai le vœu de garder en tête
Que tout cela (alla this) n’était que l’idée de quelqu’un
Ce pourrait aussi bien être la mienne.

Et je ne te louerai pas mon temps
Je ne te vendrai mon cerveau
Je ne prierai pas un Dieu mâle
Parce que ce serait une folie
Et je ne peux encourager les troupes
Car ils sont dupés jusqu’au dernier
Et je ne fermerai pas l’œil d’une paupière
Jusqu’à ce que les femmes se soient rassemblées

 

+ School Night, etc.

Sur Youtube, je viens de dénicher « School night », une des plus belles chansons d’Ani, sur la séparation, avec les paroles en anglais, version Karaoké

Oooooooooooooh!

Oh, Merveilles de Youtube! Ani Difranco à 23 ans, en 1994! Une émission d'une heure, avec interview de 10 minutes et le reste de concert... Lââââââ ilaha illa lllllâââââââh!

mmmm et puis 15 ans plus tard, Ani interviewée par le magazine "Mindful Mama (maman attentionnée)"... J'adore! J'adore.